samedi, 12 mai 2018 20:28

Épouser une femme slave… et appréhender ses enfants

Agence CQMI

A travers l’expérience d’Antoine Monnier directeur de l’Agence CQMI, marié avec une Ukrainienne, et celle d’Hervé Jouhet marié quant à lui à une Russe, nous allons tenter au moyen d’une chronique particulière sous la plume du second de vous présenter quelques standards et quelques conseils à l’usage d’hommes francophones qui rêveraient, espéreraient et décideraient de créer une relation maritale avec une femme russe ou ukrainienne. L’un comme l’autre ont écumé le monde slave, tant l’Ukraine, que la Russie, mais aussi d’autres pays périphériques. L’un comme l’autre sont passés par une étape de recherche amoureuse similaire, faite de rêves qui se sont réalisés… mais pas tout seuls ! L’un et l’autre sont parfaitement russophones, ont étudié en Russie la langue de Pouchkine, le premier a longuement résidé dans le pays et dans la ville mythique de Saint-Pétersbourg, en passant par la Sibérie, le second est moscovite, cœur palpitant de la Russie, après avoir connu l’Oural et le Sud du pays.

Dans ce quatrième opus de notre chronique de l’Agence CQMI de coaching pour construire une relation sérieuse avec des femmes russes ou ukrainiennes, nous allons aborder un sujet quasiment jamais traité : les enfants d’une première union de vos futures compagnes russes ou ukrainiennes. Selon votre âge et vos recherches d’une épouse, vous aurez de grandes chances de tomber sur une femme slave qui aura eu une vie amoureuse, et souvent conjugale avec un ou des hommes de leur pays. C’est évidemment une chose tout à fait normale et vous, les hommes francophones seraient bien souvent dans le même cas. Le gros contingent des couples franco-russes, et sans doute franco-ukrainiens, est en effet un schéma avec un homme francophone divorcé avec des enfants, et une femme russe ou ukrainienne divorcée avec des enfants. Dans l’immense majorité des cas, les enfants de l’homme francophone vivront avec leur mère, dans d’autres cas ces enfants seront partis du domicile car étant déjà des jeunes adultes, soit installés dans leurs chez eux, soit en études supérieures et quasiment autonomes. Du côté des femmes slaves, russes ou ukrainiennes, une bonne partie d’entre elles seront donc divorcées, et une plus grande partie encore mère d’un ou plusieurs enfants. Passons en revue les problématiques qui seront posées par ces enfants et votre future union avec une femme slave.

Les enfants slaves des autres… un défi à relever qu’il ne faut pas prendre à la légère.

Dans les couples mixtes, francophones et slaves qui peuvent se former, les générations nées avant 1988, auront donc souvent des enfants d’une première union, soit maritale soit en concubinage. La majeure partie des femmes slaves au-delà de 30 ans, auront donc déjà des enfants. La plupart du temps, les femmes slaves nées entre 1975 et 1988 auront donc des enfants qui seront très souvent seuls, c’est à dire le schéma d’un unique enfant, garçon ou fille de 5 à 15 ans environ. Plus rarement, des femmes slaves auront plus d’enfants, à savoir deux ou trois, mais ces femmes ayant été élevées dans l’ambiance pesante de la Perestroïka, suivit des graves crises de l’après écroulement de l’Union soviétique, auront eu un taux de fécondité assez faible. Devant les difficultés de vie des années 1985-2005 qu’elles ont connues, ces femmes n’auront donc enfanté qu’un unique enfant. Cet état de fait sera plus vrai encore pour les femmes slaves originaires des plus grandes villes (Moscou, Saint-Pétersbourg, Kiev, Ekaterinbourg etc.), et donc dans les rangs de ces femmes citadines et salariées, à fortiori dans les catégories des professions libérales ou entrepreneuriales. C’est ainsi que beaucoup d’hommes francophones épouseront une femme russe ou ukrainienne et deviendront aussi… un beau-père. Nous avons souvent entendu des hommes dire dans ces circonstances « qu’ils seraient comme un père pour l’enfant », mais il apparaît que souvent ces hommes ne prennent pas la mesure de l’importance du fait de devenir un mari… mais aussi un beau-père. Dans le brasier amoureux des premiers mois, des premières années d’une relation entre un homme francophone et une femme slave, l’homme aura tendance à voir l’enfant comme « une affaire négligeable ». Engagé dans une histoire d’amour passionnée, il ne prendra pas toujours la mesure du défi à relever, car s’il est connu qu’être un beau-père dans une famille recomposée est difficile en France ou dans n’importe lequel des pays occidentaux, croyez bien que le défi est encore plus grand lorsque vous aurez un enfant « étranger » en face de vous. L’enfant slave possède en effet ses caractéristiques bien précises, son caractère évidemment propre, une personnalité et une histoire familiale qui joueront beaucoup dans vos futures relations avec votre beau-fils ou belle-fille. Si un mariage réussi avec une compagne ukrainienne ou russe sera déjà en soit un défi de taille, une vie de famille épanouie dans une famille recomposée mixte sera un plus grand défi encore. De l’enfant slave, vous pourriez bien découvrir des facettes très attachantes et très différentes de l’enfant occidental, mais vous pourriez aussi découvrir de grandes difficultés qui pourraient bien miner votre propre relation avec une femme russe ou slave.

 

L’enfance dans le monde russe ou ukrainien.

La Russie et l’Ukraine sont des pays où l’enfance est une période de la vie qui est très différente de ce que connaîtra un enfant vivant en Occident. Le cadre scolaire, le cadre de vie, le rythme de vie et les pressions exercées sur les enfants seront tout autres. En premier lieu le système scolaire sera vraiment profondément décalé de celui d’un pays comme la France, mais laissons parler ici Hervé dans son expérience avec sa propre belle-fille, Anna 13 ans :

« Un des plus grands chocs de l’expérience de la rencontre de mon épouse russe ce fut la découverte de ma vie non pas avec mon épouse russe, mais bien avec ma belle-fille russe. Lorsque je l’ai connu nous ne parlions pas nos langues respectives et actuellement si je suis russophone, Anna ne l’est pas encore. Dans l’incapacité de nous parler, alors que nous communiquions en anglais avec sa mère, il fut difficile et long d’établir une relation de confiance. La première chose à savoir c’est que jamais vous ne serez le père de votre beau-fils ou belle-fille. L’enfant a déjà un père, et croire que vous pourrez le remplacer est une gageure, votre place n’est que celle du beau-père. Vous devez savoir que les enfants russes ont un autre rythme de vie que les nôtres en France par exemple. Jusqu’à l’âge de 6 ans, les enfants ne vont pas à l’école. Si les parents ont de l’argent, alors ils auront connu des crèches ou des structures pour jeunes enfants, le fameux « detski Sad ». A 6 ans, l’enfant va intégrer une école, dans laquelle il restera (jusqu’à il y a peu 10 ans), 11 années, pour 11 niveaux scolaires qui se succèdent. Au sortir d’un examen en 10e et 11e classe, vers les 17 ans, qui correspondond grosso-modo à un bac, alors les adolescents entreront dans le supérieur, université ou institut et continueront leurs études. Selon ce système, l’enfant pouvait être sorti de l’école à 16 ans, pour entrer dans une université et en terminer avec les études supérieures vers 21 ans, les plus doués poursuivant vers la « magistratour » et plus rarement vers un doctorat « candidat Naouka ». Les grosses différences se trouvent au niveau du port de l’uniforme durant toutes les années à l’école, mais aussi dans le rythme scolaire : les enfants russes (avec quelques variantes), étudient cinq jours pleins par semaine, environ de 8 h 30 à 15 h 30. Les parents qui pourront payer leur offriront ensuite dans l’école, ou ailleurs des cours privés, souvent de langues, mais aussi de musique, activités sportives ou artistiques en fin d’après-midi et en soirée. C’est un rythme très important, les enfants ont aussi durant l’année moins de congés que les petits occidentaux. Environ une semaine en octobre, dix jours à Noël, une autre semaine en hiver, mais l’école se termine cependant fin mai. Dès juin, et pour trois mois les enfants russes et ukrainiens seront en grandes vacances ! Traditionnellement, la reprise se fait toujours le 1er septembre. Les enfants russes choisissent une première langue d’entrée, puis au bout de deux ans, une deuxième langue, et l’université apporte son lot possible d’autres langues. Ils sont surchargés de devoir, j’ai pu voir la différence entre ma belle-fille Anna et mes enfants en France, et en règle générale l’enseignement est plus intense, les devoirs plus nombreux et plus durs ».

 

De fait l’enfant slave aura aussi des standards très différents, évidemment en fonction de son origine, de son entourage, des grands-parents, parents, famille, et de la région ou ville d’origines. Dans l’ensemble, dans le monde slave les enfants sont beaucoup plus protégés du monde des adultes que dans le monde occidental. La censure télévisuelle, des films et dvd est également beaucoup plus forte, pour exemple la célèbre trilogie de films d’Indiana Jones est censurée en Russie pour les enfants qui ne sont pas âgés d’au moins 14 ans. Je fus choqué moi-même de ce fait car mes parents m’avaient conduit avec mes frères et sœurs au cinéma pour voir le deuxième opus de la série Le Temple Maudit, afin que nous le voyions en famille, j’avais à peine une dizaine d’année (1984). Nous pourrions ainsi découvrir beaucoup d’exemples, mes enfants ayant visionné en ma compagnie plusieurs épisodes de la série du Hobbit, tandis que ma belle-fille n’aurait pas supporté la vision du film, sans doute terrorisée par les « monstres » du film. Il ne faudra pas voir ici une critique ou une moquerie des enfants slaves. Cet exemple montre cependant que dans le monde slave les enfants ont encore une enfance protégée. Beaucoup d’enfants russes et ukrainiens auront ainsi vécu leur enfance à un rythme plus lent et plus protecteur. Ces enfants s’intéresseront plus longtemps à des séries, dessins animés ou activités plus enfantines, comme c’était le cas de nos générations en France ou en Occident dans les années 60 et 70 par exemple. Ils seront également moins touchés par les montagnes de cadeaux qui déferlent sur « nos chères têtes blondes » aux périodes de Noël ou des anniversaires. Moins gâtés, moins assommés de cadeaux qu’ils délaisseront vite, les enfants slaves possèdent en général beaucoup moins de jouets, jouent plus facilement dehors, sont moins pénalisés par l’invasion des ordinateurs, téléphones, tablettes, mais attention il s’agit d’une situation globale, car il existe également un terrible… enfant tyran slave.

 

L’enfant tyran slave, ou comment vivre avec un Joseph Staline… âgé de 8 ans !

Bien qu’il existe des enfants tyrans dans le monde entier, l’enfant tyran est hélas beaucoup plus répandu dans le monde slave, russe et ukrainien que dans d’autres parties du monde. Cet état de fait s’explique surtout par la situation historique, politique et économique qui a été vécue entre 1985 et 2005 dans la majeure partie des pays de l’ex Union soviétique. Dans de telles conditions, la natalité de ces pays s’est effondrée. Selon des sources du FMI et de la Banque Mondiale, vers 1982 le taux de natalité par femme était de 2,11 en Russie et Biélorussie, 2,08 en Ukraine, passant en l’an 2000 à 1,20 en Russie, 1,31 en Biélorussie, 1,11 en Ukraine. Cette impressionnante chute a créé dans ces trois pays, surtout entre 1990 et 2005, une génération d’enfants uniques dans les foyers slaves. Ces enfants se sont retrouvés donc l’unique trésor de toute une famille, entourés de quatre grands-parents, de leurs parents et objets de toutes les attentions… et vénérations. Élevés par des parents ayant connu des temps difficiles et souvent par des grands-parents plus souples bien sûr que les parents, ces enfants ont développé un sentiment élevé d’égoïsme forcené et individuel, un sentiment d’impunité, de centre du monde, d’importance qui parfois virent vers les perversités, les manipulations, les mensonges et un certain nombre de dérives qui normalement sont plutôt le fait des adolescents ou grands adolescents, voire des adultes. Ce phénomène des enfants tyrans slaves est actuellement peu connu et peu étudié par les sociologues, psychologues et travailleurs sociaux, mais des chiffres expliquent également l’amplification du problème, notamment à travers cet article de Sud-Ouest montrant le top 10 des pays qui se vident de leurs habitants[1]. Parmi eux se trouve donc la Bulgarie 1ère, la Lettonie 2e, la Moldavie 3e, l’Ukraine 4e, la Croatie 5e, la Lituanie 6e, la Roumanie 7e, la Serbie 8e, la Pologne 9e et enfin la Hongrie 10e. Ce vide créé par l’émigration massive, la chute spectaculaire de natalité et de fécondité des femmes restées dans leurs pays, accentue encore l’apparition de nombreux enfants tyrans dans ces pays. Ces enfants sont alors vraiment la seule attention de leur entourage et très tôt, « ces chers petits » apprennent donc avec leur intelligence à tester des limites qu’ils ne trouvent jamais. Dès alors conscient de ces possibilités de toujours tout obtenir, ces enfants sont réellement un drame et leur développement est par ailleurs plus exponentiel encore dans des pays comme la Chine.

Il faudra toutefois rappeler que tous ces enfants, quels que soient leurs nationalités sont en souffrance comme l’explique un article récent du journal Le Point[2]. Mais laissons la parole à Hervé et écoutons son témoignage à ce sujet : 

« Mon plus grand choc fut de voir, il est vrai uniquement dans Moscou, le comportement d’enfants russes âgés de 4 à 15 ans environ. Je me souviens d’un jeune garçon d’environ 14 ans, qui fit lever de son siège dans un minibus une grand-mère de plus de 80 ans pour s’asseoir à sa place. Je cédais ensuite mon siège à cette personne âgée mais je restais interloquée par la situation. Par la suite parlant et comprenant le russe, j’ai compris que l’enfant occupait dans une grande ville comme Moscou une place spéciale dans la pyramide sociétale. Dans beaucoup de familles, cet enfant se trouve tout en haut, commandant à la fois l’heure de ses repas, donnant des ordres sur ce qu’il mangera, ne s’endormant qu’à des heures tardives et ordonnant à des adultes de dormir avec lui. Je connais une nourrice, qui à l’heure actuelle est payée pour deux nuits, le samedi et le dimanche, 4 000 roubles, environ 60 euros par nuit pour dormir avec un petit garçon de quatre ans, qui a pris le contrôle dans sa cellule familiale. Ce cas n’est pas isolé et d’autres glissements anormaux sont observables directement dans la rue ou dans le métro de la présence anormale d’un grand nombre d’enfants rois ou tyrans. C’est à Moscou que j’ai vu pour la première fois un enfant, une petite fille de peut-être 8 ans, frapper sa maman dans un grand magasin sans que ceci lui vaille une réponse adéquate. Les hurlements de l’enfant me tétanisèrent totalement car il était clair qu’autour de lui plus aucunes barrières ou limites n’existaient. En voyageant dans la Russie, j’ai toutefois bien compris que l’enfant russe était très différent bien entendu, et surtout qu’il y avait une différence notable entre Moscou l’immense mégalopole et la province. Que de discipline et de politesse dans les plus petites villes ! ».

Un enfant slave qui émigra en Occident ne sera pas forcément mieux que dans son pays.

C’est un constat terrible et choquant pour les Occidentaux que nous sommes, mais ces enfants russes ou ukrainiens ne seront pas forcément mieux lotis, mieux éduqués, et plus heureux dans leurs pays d’accueil. Ces enfants n’auront en effet eu que le choix de suivre leurs mamans auprès de leurs maris francophones, déracinés de leur pays, pour être réimplantés dans un autre, la situation peut se trouver extrêmement violente et même très dure à vivre pour eux. Dans leur grande majorité, les pères slaves signeront sans rechigner les papiers auprès du notaire pour légaliser la sortie du territoire de leur progéniture, et les laisser partir avec leur maman. Ces pères slaves possèdent à un degré souvent bien moindre le sentiment de paternité et beaucoup ne se plaindront pas de l’envoi à des milliers de kilomètres d’un enfant qui désormais sera à la charge d’un autre et qui laissera le champ libre à une nouvelle vie. Mais l’enfant lui, a toujours bien sûr le besoin d’un père et d’une mère, de son père et de sa mère. Parachuté dans le monde francophone, les efforts d’adaptations de l’enfant devront être colossaux, apprendre une nouvelle langue, se trouver immerger violemment dans un monde inconnu, devoir se réadapter dans tous les domaines, comprendre les standards des enfants francophones, grandir certainement beaucoup plus vite et perdre certains repères. Selon un classement de l’UNICEF du bien-être des enfants, voici des données qui pourrait bien faire réfléchir[3]. En ce qui concerne les pays observés, nous ne découvrons hélas aucunes données pour des pays en dehors de l’Union européenne et des pays les plus riches du monde, toutefois la lecture du classement est encore intéressante. Nous retrouvons dans le top 10, deux pays de l’ex espace et pré carré de l’Union soviétique, à savoir l’Estonie 8e et la Lettonie 10e, derrière la Suisse 2e. Mais ces bons élèves distancent largement nombre de pays francophones, comme le Canada seulement 26e, la France 28e, la Belgique 29e… le Luxembourg 30e ! Si nous ne possédons pas les données pour la Russie, la Biélorussie, l’Ukraine ou la Moldavie, nous pouvons voir que la situation des enfants se trouve très différente. Plus intéressant encore, selon les pays et à travers les inégalités de revenus et donc la pauvreté des enfants un autre rapport de l’UNICEF[4] éclaire notre sujet et montre bien que l’argent n’est pas toujours un gage de bonheur puisque la Suisse termine 6e, le Luxembourg 9e, la France 13e, la Belgique 22e, le Canada 24e, l’Estonie 28e, la Lettonie 32e. Autrement dit, les pays les plus riches n’offrent donc pas forcément un confort maximal de vie et de bien-être, surtout lorsque l’on regarde encore une dernière enquête : ce tableau présente la satisfaction dans la vie des enfants : Lettonie 6e, Suisse 7e, Estonie 10e, Canada 25e, France 28e, Belgique 30e. Si la Suisse reste stable dans tous les classements, nous constatons donc bien que la richesse de pays comme la Belgique, la France et le Canada, ne joue pas dans le bonheur des enfants qui y résident…

 

Face à un enfant slave dont vous serez devenu le beau-père, n’oubliez jamais ce fait, son expatriation dans un pays étranger qui est le vôtre n’aura jamais été un choix pour lui, et ne lui apportera pas forcément un bonheur plus grand. L’Agence CQMI recommande donc à travers les expériences d’Antoine Monnier ou d’Hervé Jouhet, de bien peser votre décision dès la recherche de votre future épouse russe ou ukrainienne : votre femme aura-t-elle déjà des enfants ? Si oui, quels âges seront plus gérables par rapport à vos propres contraintes ? Si oui, pourrez-vous assurer le retour de l’enfant de manière régulière pour aller à la rencontre de son père ? Si oui, avez-vous pris conscience que le père biologique de l’enfant ne sera que rarement dans le cas, voir même dans l’envie de participer financièrement à sa vie future et que VOUS serez donc en charge de l’enfant ? Nous vous recommandons de prendre très au sérieux la rencontre de l’enfant, ou des enfants de votre future compagne russe ou ukrainienne. Ne croyez pas que vous pourrez compenser par des cadeaux somptueux, par l’idée que l’enfant sera bientôt auprès de vous dans un univers « supérieur » à celui qu’il a connu. Gardez-vous de mépriser son monde, gardez-vous de méjuger, de sous-estimer l’importance de cet enfant qui après tout est et restera la chair de la chair de votre épouse, un être aimé et en demande d’amour qui devra occuper beaucoup plus d’attention que vous ne l’imaginez… et d’abord de vous-même ! Êtes-vous prêts ? Nous le sommes à l’Agence CQMI pour vous accompagner et vous conseiller dans ces détails qui ont de l’importance dans la réussite future de votre union et de votre mariage avec une femme ukrainienne, russe ou d’un autre pays slave.

Hervé Jouhet, pour l’Agence CQMI 

[1] https://www.sudouest.fr/2018/01/29/voici-les-dix-pays-qui-se-depeuplent-le-plus-rapidement-au-monde-4153584-4803.php article de Sud Ouest du 29 janvier 2018.

[2] http://www.lepoint.fr/societe/enfant-roi-un-petit-tyran-en-grande-souffrance-28-02-2018-2198597_23.php article du journal Le Point du 28 février 2018.

[3] https://www.unicef.fr/article/bien-etre-des-enfants-dans-les-pays-riches-resultats-2016-trop-d-inegalites classement publié par l’UNICEF le 13 avril 2016.

[4] https://www.unicef.org/french/publications/files/RC13_FR.pdf .

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